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Nous
Il y a 50 millions d’années, dans un climat tropical, la mer Eocène, venue de l’Atlantique, recouvrait les terres. Aujourd’hui encore, les marnes ocres qui portent les vignes en gardent la mémoire, avec ces gisements de fossiles de petits coquillages, turitelles et nummulites.
Originaire du village, Gilles Azam a acheté sa première vigne en 2000, puis posé patiemment chaque jalon d’un domaine de 13 hectares.
En jouant sur les cépages, l’altitude, l’orientation et la culture biologique, il a misé sur l’élégance et la complexité.La vision romantique d’un paysage sublime, terre d’aventure aux horizons sauvages, fouette sans doute l’imaginaire. Garder le cap dans un décor aussi tourmenté exige du tempérament. C’est, pour les férus d’héraldique, tout le symbole du roc d’échiquier (la tour et le cavalier associés) qui figure sur le blason de Roquetaillade repris sur les étiquettes du domaine Les Hautes Terres : « Le courage à l’épreuve ».
Du fait de l’altitude, les vins bios Les Hautes Terres, issus en blanc comme en rouge d’un éclectique cocktail de cépages, font preuve d’une vitalité enjôleuse et d’un caractère tranchant. Revue d’effectifs
Originaire d’Alet, tout près de Roquetaillade, Simon Carlier, le jeune chef de Solides à Toulouse (www.solides.fr), connaît bien les vins Les Hautes Terres.
Les plats que lui ont inspirés les trois grandes cuvées en disent plus que de longs commentaires sur la personnalité des vins et les aventures gustatives auxquelles ils se prêtent du fait de leur complexité aromatique, de leur sève et de leur minéralité tranchante.